Mon expérience, tant professionnelle que personnelle, m’ont amené à développer réflexion et compétences au sujet de l’inclusion des personnes en situation de handicap.
Des personnes avant tout !
Je trouve très intéressantes les subtilités de la langue française. L’évolution du choix des termes qui va bien au-delà d’un simple jeu de mots. On peut y voir l’évolution de la manière de “penser l’autre”. Ainsi, on ne parle plus d’handicapé… Le pauvre, il n’y peut rien ! il est handicapé c’est comme ça ! On parle désormais de personne en situation de handicap. Et en milieu scolaire, on parle d’élève à besoin éducatif particulier. On entend en premier qu’il est question d’un élève. Qui a un besoin qui lui est propre. Certes, il s’agit de besoins plus subtils que celui de se nourrir ou de respirer mais, comme pour tout besoin, il est indispensable de trouver le moyen d’y répondre.
Exemple, une personne paralysée des jambes sera bien handicapée si on lui demande de gravir un escalier pour monter à l’étage ! Mais si cette personne est dans un fauteuil roulant et peut prendre un ascenseur, elle pourra aisément se rendre à l’étage. Ainsi, la personne cesse d’être définie par son handicap : elle est avant tout une personne.
Inclusion ou intégration ?
Connaissez-vous la différence qui se cache derrière les mots “inclusion” et “intégration” ? On demande aux personnes venues de l’étranger de s’intégrer en apprenant notre langue, nos coutumes, nos habitudes. Mais pour les français en situation de handicap, c’est à la société de s’adapter pour permettre au mieux leur inclusion. Et comme rien ne vaut une image…
L’égalité est assurément une belle valeur… Mais est-ce bien adapté de toujours proposer la même chose à tous ?
L’équité semble déjà plus juste mais…
Enfin l’accessibilité universelle est la clé qui permet l’inclusion de tous.